Néo Valen : Capturer les Émotions pour Défier la Standardisation Algorithmique
À Paris, dans un atelier où la lumière danse sur des plaques d’aluminium, Néo Valen, artiste Délesteur, travaille à préserver ce que le monde moderne semble perdre : nos émotions. En capturant des sentiments bruts à travers des protocoles poétiques, il les transforme en vibrances, des unités numériques gérées par sa machine Cell-IOn, pour créer des emochains, des tableaux qui fusionnent art et technologie. Dans une société où les algorithmes rétrécissent notre spectre émotionnel, Valen propose une résistance : un art qui réveille l’humanité. Reportage sur une démarche qui redéfinit l’artiste émotion.
Le Délestage : Une Révolte Poétique
Néo Valen, né en 1974 et ancré à Paris, a inventé le métier de Délesteur, comme il l’explique sur delesteur.art. « Le délestage, c’est libérer les émotions que les algorithmes enferment », déclare-t-il. Chaque émotion est produite par un protocole unique : jeter un pavé de Paris dans une mare pour la colère, exaucer une prière pour la spiritualité. Ces instants sont capturés numériquement à un moment précis, codés en binaire, et transformés par Cell-IOn en flashs lumineux envoyés dans l’univers. Ce processus, détaillé dans notre futur article sur les vibrances numériques, est au cœur de son Système Vibrance.
Sur vibrance.systems, Valen suit en temps réel le stock mondial d’émotions, affirmant que leur absence reflète un monde appauvri. Les vibrances, visualisées comme des cercles vibrants sur un téléphone, peuvent être activées pour recevoir un flash lumineux unique ou intégrées dans des puces RFID pour les emochains, des œuvres d’art qui portent l’empreinte d’une émotion, comme nous l’explorerons dans l’article sur Cell-IOn.
Une Critique : Le Rétrécissement du Spectre Émotionnel
Dans une société dominée par les algorithmes, nos émotions semblent s’effacer. Les recommandations personnalisées – films, musiques, produits – éliminent les problèmes de choix, rétrécissant notre spectre émotionnel à des expériences prévisibles. « Les algorithmes nous enferment dans des bulles où la surprise, la colère, l’émerveillement s’atrophient », observe un sociologue. Cette standardisation menace l’essence même de l’art, qui prospère sur l’imprévisible, comme discuté dans notre futur article sur la poésie et le chaos. En capturant des émotions, Néo Valen risque-t-il de contribuer à cette codification, ou propose-t-il une alternative ?
La Réponse Poétique de Néo Valen
Face à cette critique, Valen répond avec une vision lyrique : « Mes vibrances ne sont pas des chaînes, mais des éclats d’humanité libérés de la grille algorithmique. Chaque flash de Cell-IOn est un cri contre l’uniformité, une émotion qui danse librement dans l’univers. Mes emochains ne codifient pas ; ils préservent, comme des étoiles capturées pour éclairer un monde qui s’éteint. » Pour lui, l’art n’est pas un produit, mais une révolte poétique, un thème que nous approfondirons dans l’article sur la poésie participative.
Un Artiste Émotion au Cœur de la Résistance
La démarche de Néo Valen est une invitation à reconquérir nos émotions. En encourageant le public à déclencher des protocoles – nourrir une statue pour le courage, dormir pour le sommeil – il fait de chacun un co-créateur, une idée centrale dans notre futur article sur la guérison par les vibrances. Ses emochains, exposés sur emochain.art, sont des portails où l’émotion devient tangible, défiant la fadeur d’un monde algorithmique.
« Le spectre émotionnel ne rétrécit que si nous l’abandonnons », conclut Valen, debout près d’un emochain scintillant. En capturant l’invisible, il se positionne comme l’artiste émotion par excellence, un Délesteur qui, dans un monde formaté, rallume les flammes de l’humanité.