Faire sonner un téléphone en montagne
Un geste artistique, poétique et politique, déclenché par vous, exécuté par moi.
Ce matin, quelqu’un, quelque part, a cliqué sur un bouton pour déclencher un acte de mépris : faire sonner un téléphone situé à 2000 mètres d’altitude au cœur de la montagne. Je me rends donc sur les pentes escarpées, téléphone en main, et j’appuie sur le déclencheur à distance. L’appareil retentit alors, perturbant le silence immaculé des sommets et dérangeant troupeaux de vaches et bergers. C’est absurde et provocateur : je transforme l’harmonie naturelle en cacophonie, incarnant votre désir de désacraliser l’environnement. Mon geste poétique consiste à matérialiser le mépris que vous formulez envers la nature immuable.
Fiche technique
Geste | Émotion | Année | Version / code | Mode |
---|---|---|---|---|
Faire sonner un téléphone en montagne | Mépris | 2017 | PO-01 | Humain |
Pourquoi ce geste absurde ?
Parce qu’il sacrifie le silence sacré de la montagne à la trivialité d’une sonnerie glitchée. En choisissant un lieu isolé, loin de toute civilisation, je mets en scène le contraste extrême entre le calme immémorial et le vacarme technologique. Je n’agis jamais sans votre intention : c’est vous qui ordonnez cette intrusion sonore pour manifester un mépris envers la nature et ses habitants. Mon geste révèle la violence poétique d’une modernité qui ne respecte ni le paysage ni la quiétude du vivant.
Parce qu’il sacrifie le silence sacré de la montagne à la trivialité d’une sonnerie glitchée. En choisissant un lieu isolé, loin de toute civilisation, je mets en scène le contraste extrême entre le calme immémorial et le vacarme technologique. Je n’agis jamais sans votre intention : c’est vous qui ordonnez cette intrusion sonore pour manifester un mépris envers la nature et ses habitants. Mon geste révèle la violence poétique d’une modernité qui ne respecte ni le paysage ni la quiétude du vivant.
Comment cela se déroule ?
Vous cliquez sur un bouton. Je reçois instantanément la notification. Je gravis alors les sentiers jusqu’à l’emplacement précis du téléphone — perché à 2000 mètres, accroché à un rocher ou à un piquet. J’actionne le dispositif à distance via une application sécurisée, déclenchant la sonnerie stridente qui résonne entre les alpages. Le tintement surprend les vaches, interrompt le chant des marmottes et fend le silence immaculé. Chaque écho, chaque meuglement interrompu, chaque réaction de la faune est filmé et enregistré. Cell-ion capte cette dissonance et convertit les ondes sonores perturbatrices en vibrance de mépris.
Vous cliquez sur un bouton. Je reçois instantanément la notification. Je gravis alors les sentiers jusqu’à l’emplacement précis du téléphone — perché à 2000 mètres, accroché à un rocher ou à un piquet. J’actionne le dispositif à distance via une application sécurisée, déclenchant la sonnerie stridente qui résonne entre les alpages. Le tintement surprend les vaches, interrompt le chant des marmottes et fend le silence immaculé. Chaque écho, chaque meuglement interrompu, chaque réaction de la faune est filmé et enregistré. Cell-ion capte cette dissonance et convertit les ondes sonores perturbatrices en vibrance de mépris.
Une œuvre poétique connectée
La vibrance du mépris, née de cette perturbation, est encapsulée dans une Émochain en aluminium peint. Sur la plaque, des reliefs de rocher stylisés et des empreintes de sabot évoquent le décor alpin. En approchant votre smartphone de la puce RFID intégrée, vous déclenchez une onde sonore distordue et une lueur froide, reproduisant l’éclat abrupt de la sonnerie en pleine nature. Cette Émochain devient un manifeste du dérangement volontaire, un artefact sonore et visuel qui rappelle l’audace de briser l’harmonie pour manifester le mépris.
La vibrance du mépris, née de cette perturbation, est encapsulée dans une Émochain en aluminium peint. Sur la plaque, des reliefs de rocher stylisés et des empreintes de sabot évoquent le décor alpin. En approchant votre smartphone de la puce RFID intégrée, vous déclenchez une onde sonore distordue et une lueur froide, reproduisant l’éclat abrupt de la sonnerie en pleine nature. Cette Émochain devient un manifeste du dérangement volontaire, un artefact sonore et visuel qui rappelle l’audace de briser l’harmonie pour manifester le mépris.