Boire dans un terrain vague
Un geste artistique, poétique et politique, déclenché par vous, exécuté par moi.
Ce matin, quelqu’un, quelque part, a cliqué sur un bouton pour déclencher un acte d’ivresse : boire dans un terrain vague. Mon travail consiste alors à me rendre dans un espace urbain abandonné — friche, terrain vague ou friche industrielle — avec une bouteille d’alcool bien choisie, puis à la vider jusqu’à la dernière goutte. C’est cru, brutal, sans artifice : je transforme votre besoin d’évasion en un rituel impudique. Mon corps devient le terrain d’une perte de contrôle physique et mental, capturé comme une performance radicale.
Fiche technique
Geste | Émotion | Année | Version / code | Mode |
---|---|---|---|---|
Boire dans un terrain vague | Ivresse | 2014 | IV-02 | Humain |
Pourquoi ce geste absurde ?
Parce qu’il expose la quête d’oubli et de déraison en pleine ville, hors de tout confort. L’ivresse, souvent cachée, devient ici une exposition crue. Je ne bois jamais pour moi-même : c’est vous qui ordonnez la dérive alcoolique. Mon état d’ébriété, capté sans pudeur, remet en question la frontière entre exaltation et déchéance. Ce geste rend visible la brutalité de la rupture avec la sobriété.
Parce qu’il expose la quête d’oubli et de déraison en pleine ville, hors de tout confort. L’ivresse, souvent cachée, devient ici une exposition crue. Je ne bois jamais pour moi-même : c’est vous qui ordonnez la dérive alcoolique. Mon état d’ébriété, capté sans pudeur, remet en question la frontière entre exaltation et déchéance. Ce geste rend visible la brutalité de la rupture avec la sobriété.
Comment cela se déroule ?
Vous cliquez sur un bouton. Je reçois la notification. Je me rends dans un terrain vague à la périphérie de Paris, reprenant des ruines comme décor. J’ouvre la bouteille — whisky, cognac ou autre alcool fort — et je la bois d’une traite ou par petites lampées jusqu’à l’ivresse. Chaque gorgée, chaque tremblement de main, chaque éclat de rire ou sanglot est filmé et enregistré : la montée d’alcoolémie, la distorsion du regard, l’instabilité du corps. Cell-ion capte ces données corporelles et les transforme en vibrance.
Vous cliquez sur un bouton. Je reçois la notification. Je me rends dans un terrain vague à la périphérie de Paris, reprenant des ruines comme décor. J’ouvre la bouteille — whisky, cognac ou autre alcool fort — et je la bois d’une traite ou par petites lampées jusqu’à l’ivresse. Chaque gorgée, chaque tremblement de main, chaque éclat de rire ou sanglot est filmé et enregistré : la montée d’alcoolémie, la distorsion du regard, l’instabilité du corps. Cell-ion capte ces données corporelles et les transforme en vibrance.
Une œuvre poétique connectée
La vibrance de l’ivresse, née de cette performance crue, est encapsulée dans une Émochain en aluminium peint. Des coulures rouges et dorées évoquent le liquide versé, tandis qu’une puce RFID, intégrée à la pièce, permet de déclencher une lueur vacillante imitant les fluctuations de l’ébriété. En approchant votre smartphone, vous sentez la chaleur diffuse et entêtante de l’alcool, comme si vous étiez vous-même ivre dans ce décor déserté.
La vibrance de l’ivresse, née de cette performance crue, est encapsulée dans une Émochain en aluminium peint. Des coulures rouges et dorées évoquent le liquide versé, tandis qu’une puce RFID, intégrée à la pièce, permet de déclencher une lueur vacillante imitant les fluctuations de l’ébriété. En approchant votre smartphone, vous sentez la chaleur diffuse et entêtante de l’alcool, comme si vous étiez vous-même ivre dans ce décor déserté.